21:43
Prédicateur :
Doudou
Ecole du sabbat :
Titre EDS de la semaine
Activités de jeunesse :
Aucune activité
21:49
Prédicateur :
Isabelle Monnet
Ecole du sabbat :
Faut-il ou ne faut-il pas ?
Activités de jeunesse :
Activités pour tout le monde, sauf les ainés
Informations complémentaires :
Une réunion aura lieu. Thème : Le couple
21:54
Prédicateur :
Patrick Lagarde
Ecole du sabbat :
D'accord ! Mais comment ?
Activités de jeunesse :
Tisons et Bourgeons auront activité. Les explo seront en camp.
Car tu es mon espérance, ô Seigneur, Éternel! C’est en toi que je me confie depuis ma jeunesse. (Synodale) Psaume 71.5 Il y a des gens qui espèrent un héritage, ou un gain au Loto. D’autres espèrent trouver un travail, obtenir une promotion, conclure un marché, réunir des capitaux pour développer leur affaire, monter au sommet d’un massif inviolé. D’autres espèrent recouvrer la santé, ou boucler le tour du monde à la voile. Et vous, qu’espérez-vous? Qu’attendez-vous de la vie? L’auteur de ce psaume espérait quelqu’un, il espérait Dieu. Pourrait-on espérer davantage que le Créateur du ciel et de la terre? Bon nombre des croyants d’aujourd’hui se contentent d’une religion peu ambitieuse. Dans leur conception, la prière essaie d’intéresser Dieu à leur cas, de façon à obtenir de lui quelques bienfaits ou, au mieux, quelques victoires morales. Leur espérance est en Dieu dans le sens qu’ils pensent que Dieu fera peut-être quelque chose pour eux en réponse à leur demande instante. Ne nous empressons pas de condamner ces chrétiens encore enfants. Ils apprendront à grandir pour le salut. Leur conception peut évoluer. Ce qui attire un nouveau-né vers sa mère, c’est le lait qu’elle lui donne, et aussi sa chaleur. Mais peu à peu l’enfant apprend à aimer sa maman pour elle-même, et il lui sourit spontanément. Dieu voudrait nous voir l’aimer. L’aimer pour luimême, pour ce qu’il est. Cet amour est fondé sur la confiance, ou, si vous préférez, la foi, à condition que ce mot foi inclue l’idée d’un attachement. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’être un homme mûr ou une femme âgée pour cultiver ce lien d’affection et de confiance. Le psalmiste avait appris à se confier en Dieu. C’est pour lui une habitude qui date du temps de sa jeunesse et qui se poursuit. Heureux le jeune homme, heureuse la jeune fille d’aujourd’hui qui a appris de bonne heure à présenter son cas au Roi de l’univers. Un lien se crée, et il ne peut que se développer par la prière. La vie prend dès le départ une bonne orientation, car Dieu va en assumer le pilotage, aussi longtemps que nous le lui permettrons. Francis Augsburger Cette méditation est tirée de son livre Prier avec les Psaumes |